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 aller sans retour 

Comme un adieu au bout d'un quai,
comme un train qui part,
comme un souffle de sa propre bouche 
qui ne reviendra jamais. 
Ainsi jeté au vent,
un baiser, un souffle, un dernier, 
un dernier train de nuit.
Les sourires, les plaisirs, les joies, les tristesses,
l'enthousiasme et la colère,
s'engouffre dans ce dernier convoi.
Le vent glacial et nocturne forme
deux visages qui s'enfoncent
dans une bourrasque aspiré par la machine,
où il ne reste que les souvenirs de bonheur passés,
un je t'aime même au passé, reste quand même un, je t'aime. 

cyril lagorce 
texte protégé le 3/12/2018

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